Fantasy League : le véritable match dans le match

Plus connecté que jamais, le sport se joue désormais également sur un autre terrain, celui du digital. En témoigne le succès des fantasy league qui se multiplient et qui ne cessent d’innover à base de cryptomonnaies et autres NFT.

À chaque ligue, sa compétition virtuelle

L’UEFA Champions League est de retour et avec elle son hymne emblématique, ses rencontres entre grands d’Europe et son jeu Fantasy Football. Le principe ? Composer sa propre équipe à partir des joueurs présents sur la compétition grâce à un budget limité et récolter un maximum de points grâce à leurs performances en direct. Un moyen de ne plus être cantonné au rang de spectateur d’un match mais bien de devenir acteur en affrontant d’autres équipes virtuellement.

Ce phénomène de fantasy league qui se démocratise de plus en plus en l’Europe provient des États-Unis où les fans de football américain et de basketball s’affrontent chaque saison en créant leur équipe.

Depuis quelque temps, une autre donnée vient s’ajouter avec l’arrivée des NFT comme en témoigne le lancement de la Fantasy League NFT de la NBA. Sous licence officielle, ce jeu entièrement gratuit permettra aux fans lors de la nouvelle saison NBA, de s’affronter et de collectionner en marge de leurs victoires des jetons NFT. Pour rendre cette expérience possible, la NBA s’est associée à Sorare, startup française qui n’en finit plus de nouer des partenariats avec les géants du sport business.

Une valeur de plus d’un milliard de dollars

Preuve que ce secteur est en pleine expansion, la startup Sorare spécialisée dans les fantasy league basée sur la cryptomonnaie et les NFT, est valorisée à plus d’un milliard de dollars. Soutenue par de nombreux investisseurs de renom comme Antoine Griezmann, Mbappé, la plateforme vient également de signer une collaboration pluriannuelle avec Zinédine Zidane afin de l’inclure dans le jeu.

Basée sur la technologie blockchain, ce qui distingue Sorare de ses concurrents, c’est bien le fait que l’utilisateur doit investir de véritables euros pour s’offrir les cartes de joueurs virtuels dont les performances dépendent de leur activité bien réelle. Selon Capital, ce sont plus de 190 M€ de ventes de cartes virtuelles qui ont été écoulées en 2021.

Devant le succès de la plateforme et les sommes qui en découlent, l’Autorité Nationale des Jeux (ANJ) a dû mettre en garde la startup afin que son statut soit précisé notamment en ce qui concerne l’assimilation à un site de paris sportifs.

 

 

 

Crédit photo à la Une : Sorare / DR

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